Arrivé à New-York du Bengladesh en 1992, Meru Sikder rêvait d’ouvrir son restaurant alors qu’il travaillait dans un Hilton du New-Jersey à titre de chef pour les réceptions et les banquets. « Le loyer d’un restaurant à New-York est prohibitif soit de 20 000$ à 30 000$ par mois » me dit-il. C’est alors qu’il a eu l’idée en 2004 d’exploiter un « cart » de nourriture typique indienne à New-York, ce qui n’existait pas.
Situé à l’angle de la 46th Street et de la 6th avenue, le Biryani cart est l’un des plus populaires de New-York comme en témoigne l’affluence des gens d’affaires à l’heure du midi.
« Aujourd’hui nous avons servi 300 repas et la journée n’est pas terminée ». Il était alors 16h30 lorsque j’ai rencontré Meru Sikder. Ses employés seront présents jusqu’à environ minuit. « A partir du mois de mai, un second cart sera ajouté pour répondre à la demande accrue en été ».
Dans ce « cart » minuscule, on retrouve quatre employés sans compter ceux qui préparent les aliments dans un local à l’extérieur du centre-ville, avec des ravitaillements prévus en cours de journée.
« Les gens hésitent parfois à se laisser tenter par la nourriture servis dans des carts, pourtant nous sommes inspectés chaque mois par le Health Department. Ceci est plus fréquent que pour les restaurants. Nous ne prenons aucune chance avec la qualité de la nourriture. Ce qui n’est pas frais est jeté aux ordures.»
A deux reprises (2008 et 2009) le Biryani Cart a été couronné choix du public au Vendy Awards. Je n’hésite pas à faire un petit détour à chacune de mes visites à New-York pour un « Chicken Tika » ou un « Biryani » pour la modique somme de 7$ avec un breuvage. Je déguste le tout un peu plus loin, au Bryant Park, lorsque la température le permet.
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