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Broadway Shows, Spectacles/Live

Jason Robert Brown et Carrie Manolakos au Subculture – 2018-01-22

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C’est la deuxième fois que j’ai la chance d’assister au spectacle mensuel de Jason Robert Brown à New York.  Chance, car les billets s’envolent rapidement.  Auteur / compositeur fabuleux de spectacles musicaux sur Broadway (The Last 5 Years, Honeymoon in Vegas,  The Bridges of Madison County, 13 …), Jason Robert Brown poursuit sa résidence au Subculture, singulière salle de spectacle sur Bleecker St à New-York.  C’est avec un réel plaisir qu’il nous présente sans prétention des pièces de son vaste répertoire (et parfois de nouvelles chansons), le tout interprété en compagnie d’un(e) artiste de Broadway.

L’invitée de ce lundi 22 janvier 2018 était la très talentueuse Carrie Manolakos qui a notamment joué dans la comédie musicale « Mama Mia » sur Broadway.  Carrie Manolakos a également fait sensation sur Youtube avec la reprise de « Creep » du groupe Radiohead que je vous invite à écouter :

https://www.youtube.com/watch?v=aZ5ZclZTeTU

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Carrie Manolakos and Jason Robert Brown

C’est en toute simplicité que Jason Robert Brown fait son entrée sur scène accompagné de ses fidèles musiciens, les « Legendary Caucasian Rhythm Kings ».  Alors, que l’introduction d’une pièce a connu un petit dérapage, il a tout simplement décidé d’arrêter le tout afin de reprendre du début comme si on était entre amis, chez lui.

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Jason Robert Brown , Todd Reynolds (violin), Gary Sieger (guitar), Randy Landau (bass) – Non sur la photo: Tomoko Akaboshi (viloniste invitée) et Jamie Eblen (batterie)

Généreux, il laisse beaucoup de latitude à ses musiciens pour des solos ainsi qu’à son invitée Carrie Manolakos qui a eu l’occasion d’interpréter l’une de ses compositions intitulée « I Should Have Told You ».

Carrie Manolakos
Carrie Manolakos

Excellent pianiste, il nous a offert un hommage à son père en interprétant en piano solo « On The Sunny Side of the Street » (à lire sur son blog).

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Jason Robert Brown au piano

De toute évidence, Jason Robert Brown adore être sur scène entouré de ses musiciens et de ses fans.  Encore une fois, il s’agissait d’une soirée musicale remplie d’émotions laissant dans nos têtes des chansons qui nous habitent et nous accompagnent tout le reste de la soirée, et même plus.

A surveiller, la sortie du prochain CD de Jason Robert Brown en mars 2018!

Sutton Foster sera son invitée en février.  En entendant ce nom, je me suis dit que les billets seront vendus très rapidement. Effectivement, mais une deuxième représentation a été ajoutée le même soir, samedi 24 février 2018. Au moment d’écrire ces lignes, il reste quelques places debout.

Un merci tout spécial à la direction du SubCulture pour les autorisations photos.

Quelques photos réalisés lors de cet évènement:

 

Voici quelques liens pour découvrir Jason Robert Brown lors de vos prochaines visites à New-York.

Le SubCulture :

http://subculturenewyork.com/event/jason-robert-brown-with-sutton-foster/

Le blog de Jason Robert Brown:

http://jasonrobertbrown.com/2018/01/24/residency-set-list-manolakos-mania-12218/

Quelques liens vidéos sur Youtube :

A Song About Your Gun (Jason Robert Brown)

https://www.youtube.com/watch?v=8DgHyNy05rU

Kelli O’Hara and Steven Pasquale Record « One Second and A Million Miles »

https://www.youtube.com/watch?v=Qz7KyvxuVTg

The Last Five Years @ Town Hall 9/12/16 – « Still Hurting »

https://www.youtube.com/watch?v=TzGPx0W04YI

Finalement un lien vers ma chronique sur la dernière représentation de Honeymoon in Vegas

http://claudecollerette.com/honeymoon-in-vegas-last-show/

Jazz Clubs, Photo, Spectacles/Live

New-York Jazz Club Photography

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Jazz club photography in New-York, my recent work.

Photographies récentes dans des boîtes de jazz à New-York

Jazz Clubs, Photo, Spectacles/Live

L’Air du Temps, défunt bar Jazz à Montréal

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Petite promenade dans le vieux Montréal dans un froid glacial de l’hiver 2015 qui ne finit plus. Me voici à l’angle des rues St-Paul et Saint-François-Xavier. J’ouvre la porte d’un petit restaurant de tapas afin de contempler le décor. Tenter de voir ce que l’on a remplacé et changé depuis la dernière fois où j’y ai pris une bière, il y’a probablement plus de vingt ans. Le lieu résonne encore de la musique jazz qu’on y jouait dans les années ’80 et ’90. Les photos de musiciens sur les murs et la scène n’y sont plus. Pour le reste on peut facilement s’imaginer être à l’Air du Temps, bar de jazz par excellence où chaque semaine se produisait les meilleurs musiciens d’ici et d’ailleurs.

Victime de la récession et de l’augmentation des taxes, les propriétaires de l’époque Christian Chartier et Gilles Fortier ont fermé les portes de l’établissement, le 29 décembre 1991. Triste, lorsqu’on sait que cela coutait environ 10 $ pour entendre des musiciens et des bands extraordinaires : Michel Cusson, Mike Stern, Paul Brochu, Leni Stern, Lorraine Desmarais et bien d’autres. On a réussi à y faire « fitter » le band des « Têteux » avec Normand Brathwaite sur une scène minuscule avec des amplificateurs, claviers et autres instruments empilés les uns sur les autres : mémorable! Pierre Verville y a partagé son amour pour la musique brésilienne. Pat Metheny a fait quelques soirs dans le cadre d’un évènement du festival de jazz. La rencontre entre Mike Stern et Alain Caron (avec Ben Perowsky à la batterie) a créé l’évènement en avril 1991.  J’ai un bon souvenir également des dimanches soirs où les musiciens avaient l’habitude de se rencontrer et parfois « jammer » ensemble.

Certains musiciens qui ont foulés les planchers de l’Air du Temps nous ont depuis quitté : Don Alias, percussionniste de renommé internationale; Mario Parent, claviériste, chanteur et chef d’orchestre; Ibrahim Geye percussionniste qui jouait avec le Wild Unit de Michel Cusson.

Il y’a eu une tentative de ressusciter le bar par la suite sans succès. Il s’agissait de l’un des rares endroits à Montréal où l’on pouvait entendre régulièrement des groupes talentueux avec plusieurs cuivres, percussions et choristes pour un coût dérisoire.

De retour de cet épisode nostalgique dans le vieux Montréal, j’ai feuilleté mon album photo avec le souvenir de cette musique qui réchauffe les oreilles.